Une journée de 23h
Nous voilà fin prêtes pour ce voyage préparé depuis plusieurs semaines...
'On a jamais été aussi proches' (adage favori de Mathieu)
5h du matin, nous voilà réveillées (les yeux un peu fermés mais tout le monde y met du sien) et sur le départ pour l'aéroport de Clermont-Ferrand.
Qui d'autre qu'Aurélie pour nous accompagner sur ce moment fort en émotions ? (un immense merci ma mini miss !)
Voiture chargée, ceintures attachées, en route !
Arrivées à l'aéroport, l'enregistrement prend du temps (2 valises en surpoids, 1 chien + des indications contraires sur la possibilité de faire suivre (ou non) les valises à Paris Charles de Gaulle).
Petite explication : sur les conseils de Mathieu, j'avais été à l'aéroport la veille pour m'assurer que tout était sur les rails (enfin dans les airs lol) pour le lendemain. J'arrive alors à Aulnat et ne voit personne, tout est alors fermé. Je trouve le guichet d'accueil et la dame lève son rideau (bienvenue !). Elle prend le temps de regarder nos réservations et nous nous occupons de :
✅ Faire les enregistrements pour nous ;
✅ Récupérer le jeton qui va bien pour prendre un charriot le lendemain matin ;
✅ Nous assurer de l'heure conseillée d'arrivée pour notre vol (6h pour un vol à 7h15) ;
✅ Nous assurer que les bagages suivent et que je n'ai pas besoin de les récupérer (ça se corse puisqu'apparemment lorsqu'il y a un animal, il faut récupérer les valises pendant le transit. Après 2 coups de fil, il s'avère qu'il y a une petite combine : rattacher les valises aux filles, auxquelles le chien n'est pas rattaché)
J'arrive donc au guichet le jour J. La dame m'explique qu'Air France a rappelé pour dire qu'en principe les valises doivent être récupérées lorsque vol avec un animal. Elle prend sur elle pour faire passer les valises sur les filles. Ensuite elle m'indique le montant à régler pour le surpoids.
Il reste à gérer Taki : 400€ à régler pour son voyage en avion + vérification de la cage et des papiers remplis à la DDPP quelques jours avant.
Nous pouvons finalement passer la sécurité et rejoindre l'embarquement.
Premier vol sans encombre (10' de retard, mais aucun impact pour nous). Nous arrivons à Paris puis nous récupérons Taki pour passer du terminal 2G au terminal 2E. Jusque là, ça va !
Puis nous allons pour déclarer Taki auprès de Air France et là...ça se corse ! Une dame qui fait un peu de zèle nous explique que notre cage est trop petite, qu'il nous faut en acheter une autre (vendue par Air France). Un autre couple attend et est dans la même situation puis bientôt un monsieur, une dame...il commence à avoir embouteillage. Pour information et partage de bonne pratique :
'La cage de transport doit permettre à votre chien de se tenir debout, sans en toucher le plafond avec sa tête. Comme repère, notez que la cage devra faire au moins une fois et demi la taille de votre animal.'
2 heures pour que les cages demandées arrivent au comptoir ! En bonne certifiée Lean, je suggérerais de laisser quelques cages à disposition des comptoirs... 🤣
Je ne vous parle pas du moment où la dame qui fait du zèle aperçoit une bestiole non identifiée sur la cage et passe en mode panique totale, imaginant une puce (ou pire....une punaise de lit !!!!!!!!!), me demandant d'isoler immédiatement la cage. J'affirme ne pas avoir été à Paris et ne pas avoir de punaise de lit à la maison, avoir fait contrôler Taki par le vétérinaire 3 jours avant, elle est en mode alerte rouge. Jusqu'à ce qu'une de ses collègues se penche sur l'intrus et la rassure : il n'en est rien. On en a réchappé de peu !
Pour un tarif de 100€ proposé par Air France, je me débrouille et négocie la cage du couple qui doit upgrader aussi pour 50€ (vive les virements instantanés).
Air France - grand prince - nous propose de faire suivre la cage gratuitement ou l'abandonner (un beau business à faire). Laisser une cage neuve me frustre trop : je pars donc avec 2 cages (en plus des 4 valises) 😤
Et c'est parti pour un vol de 11h30. 1h seulement de dodo pour les filles, captivées par les écrans.
Toujours utile de prendre des bas de contention ! Et le petit bandeau pour les yeux qui va bien sur un vol de jour marche bien aussi.
Ca y'est nous approchons de RIO !!!
Petit briefing aux filles : nous allons devoir faire preuve de courage et de patience :
💪 Il va falloir descendre de l'avion mais il y a beaucoup de passagers ;
💪 Puis nous marcherons jusqu'au contrôle des passeports ;
💪 Ensuite nous récupèrerons les valises et Taki ;
💪 Enfin nous passerons le contrôle pour Taki ;
💪 Pour retrouver les 2 chauffeurs qui nous attendent pour nous conduire jusqu'à Resende.
Je leur demande donc de porter chacune leur sac et faire preuve de courage, ayant déjà 2 sacs #equipe
A peine descendues de l'avion, Alessia ne veut plus marcher, elle est trop fatiguée, et ne peut plus porter son sac #lesnerfslachent
Je prends le sac et la main pour donner du courage.
Quelques minutes pour la vérification des passeports, puis nous rejoignons Taki qui nous attend au point des bagages hors format (il a été un amour pendant les 23h je précise ici).
Le tapis défile sous nos yeux pendant 30 bonnes minutes sans que nous ne voyons nos valises arriver. Alessia commence à se dire qu'elles sont perdues, à dire adieu à ses jeans Zara (lorsque vous êtes fatiguée, la dernière chose dont vous avez besoin est qu'une personne vous répète inlassablement le scénario 'catastrophe'. Je respire, encore une ou deux fois...
Ah les voilà enfin ! Reste à comprendre comment pousser deux chariots seule...Une dame donne un coup de main sur quelques mètres et voilà qu'on me fait signe pour passer le contrôle pour Taki.
Le monsieur m'aide même pour pousser le chariot jusqu'à la ligne d'arrivée où les 2 chauffeurs nous attendent et nous prennent en charge. Alléluia !
Les filles s'écroulent de sommeil pendant que je discute avec le chauffeur. Parler anglais avec un brésilien qui apprend les rudiments de Shakespeare après 20h réveillée est un petit défi. Je finis par m'assoupir...quelques minutes avant qu'Alessia ne se réveille, le cou endolori, et les nerfs à vif par trop de fatigue. Cris, pleurs, je demande au conducteur de s'arrêter pour passer à l'arrière et prévient Mathieu que j'aurai besoin de son aide pour les mettre au lit dès notre arrivée (non pas qu'il ne guettait pas les voitures).
C'est à 3h que nous arrivons enfin, épuisées par cette interminable journée de voyage. Les filles ne demandent pas leur reste pour rejoindre Morphée pendant que Mathieu et moi faisons un rapide tour de la maison. J'avoue alors ne vouloir qu'une chose : m'endormir à ses côtés, heureuse de nous savoir enfin réunis et prête à commencer ce nouveau chapitre de nos vies.